Hantée – Christina Lauren

 

Roman à découvrir chez Hugo Roman.

◄ Résumé ►

Après six ans en pensionnat, Delilah Blue revient dans le lycée de sa ville d’enfance pour terminer le lycée. Elle y croise aussitôt Gavin, un adolescent mystérieux qui vit seul et reculé de tout.  Sous le charme, Delilah se rapproche de lui. Lorsque le garçon accepte de l’inviter dans l’étrange maison où il réside, Delilah découvre que la demeure semble avoir une âme propre. Et qu’elle est très jalouse.

× Avis ×

On m’a offert ce livre qui n’est pas du tout dans les genres que j’ai l’habitude de lire. Le résumé m’a tout de suite intrigué : l’histoire d’amour est 100% prévisible mais le côté fantastique/angoisse (je suis plutôt du genre flipette mais je ne peux pas classer ce livre dans la catégorie « horreur ») m’a interpellée. Je me suis donc laissée tenter par cette maison vivante qui promettait une histoire sympa.

L’intrigue n’a rien de révolutionnaire : le déroulement est plutôt prévisible, le mystère qui entoure la maison est assez simple à décrypter, les personnages ne sont pas transcendants. Pourtant, je me suis prise à la lecture de ce roman Young-adult qui a été terminé assez vite. La promesse de la quatrième de couverture ne m’a pas entièrement donné satisfaction car j’en attendais peut-être un peu plus au niveau de la maison mais il y a assez de rythme pour que je ne me sois pas non plus lassée trop vite.

La relation entre Delilah et Gavin est plutôt banale mais je lui accorde un bon point car malgré les obstacles, on ne joue par perpétuellement à « je t’aime, moi non plus ». Les deux jeunes se rapprochent et se serrent les coudes sans se repousser sous de faux prétextes destinés à étirer une histoire creuse pour la faire durer jusqu’au point final. je trouve leur relation assez saine (surtout vu le contexte dans lequel elle se crée) et ça fait quand même du bien de ne pas les voir jouer au chat et à la souris.

J’ai du mal à partager l’avis inscrit sur la quatrième de couverture « à ne pas lire la nuit ». Je ne trouve pas que le roman soit anxiogène. Certes, la maison est vivante et n’a pas que de bonnes intentions. Mais le roman n’est pas écrit de façon à nous faire frémir d’horreur. Cela pourrait déranger les amateurs du genre mais pour moi, le peu « d’angoisse » qui a été instillé dans le récit a suffi à rajouter de l’émotion et du suspens sans me tordre de peur, ce qui me convenait très bien.

Malgré un scénario prévisible et une petite déception au niveau du mystère de la maison, ce roman reste agréable à lire et mérite son 6/10.